ATELIER DE SENSIBILISATION SUR LE ROLE DES PARLEMENTAIRES DANS LA LUTTE CONTRE LE BLANCHIMENT DE CAPITAUX ET LE FINANCEMENT DU TERRORISME

Bujumbura, 5 et 6 Mai 2025. L’Association des parlementaires burundais (APB) et le Réseau des parlementaires africains sur les flux financiers illicites et la fiscalité (APNIFFT), avec l’appui financier de la GIZ via la Cellule Nationale de Renseignement Financier (CNRF), a organisé un atelier de sensibilisation pour renforcer les compétences des parlementaires burundais en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

Ces activités ont été rehaussées par la participation de deux coordinateurs régionaux, membres du comité de pilotage du Réseau des parlementaires africains sur les flux financiers illicites et la fiscalité (APNIFFT – African Parliamentary Network on Illicit Financial Flows and Taxation), un programme phare placé sous la coordination du Tax Justice Network Africa (TJNA). Un représentant du TJNA était également présent. Ensemble, ils ont apporté des contributions particulièrement riches et informatives à travers différentes  présentations.

L’atelier a réuni une diversité d’acteurs institutionnels et non étatiques. Y ont participé des parlementaires membres de l’APB, également affiliés au Réseau des parlementaires africains sur les flux financiers illicites et la fiscalité (APNIFFT), ainsi que des représentants d’institutions nationales clés, notamment l’Office Burundais des Recettes, la police judiciaire, et la Cellule Nationale de Renseignement Financier, représentée par une délégation conduite par son Secrétaire permanent. La société civile et les médias étaient également représentés, témoignant de l’intérêt multisectoriel suscité par les thématiques abordées.

En effet, l’objectif de la dite atelier était de renforcer les capacités des parlementaires burundais dans la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, en vue de promouvoir une gouvernance financière transparente, expliquer le rôle des parlementaires dans l’élaboration et le renforcement des lois visant à lutter contre le BC/FT, ainsi que le suivi de l’action gouvernementale pour promouvoir une gouvernance financière transparente.

Cette activité s’inscrit dans le cadre du processus d’évaluation mutuelle du Burundi relatif à la mise en œuvre des normes internationales en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT). Elle visait également à sensibiliser les parlementaires sur leur rôle essentiel dans l’harmonisation du cadre juridique national avec les exigences de la nouvelle législation, notamment la loi n° 08 du 27 mars 2025, portant modification de la loi n° 1/02 du 4 février 2008 portant lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.

En les outillant de manière adéquate, cette initiative permettra de les éveiller aux enjeux de conformité et d’efficacité, et de les impliquer activement dans l’amendement des lois existantes, afin de garantir leur alignement avec les standards internationaux.

Renforcement des capacités nationales en matière de Lutte contre le Blanchiment de Capitaux et le Financement du terrorisme (LBC/FT) : Quatre jours de formation avec les experts de la Banque mondiale

Bujumbura, du 8 au 11 Avril 2025. Dans le cadre d’un renforcement institutionnel et réglementaire du dispositif national de Lutte Contre le Blanchiment de Capitaux et le Financement du Terrorisme, la Cellule Nationale du Renseignement Financier a organisé, avec l’appui financier de la Banque mondiale via le projet PRETE-NYUNGANIRA, un ensemble d’activités avec une structure en plusieurs sessions thématiques, visant à renforcer l’ensemble du dispositif LBC/FT du Burundi.

Pendant quatre jours, des acteurs clés de la chaîne de valeur LBC/FT  issus des institutions financières, des autorités de contrôle, les professionnels de la chaine pénale ainsi que des structures opérationnelles de lutte contre la criminalité financière ont pris part à ces ateliers, animés par des experts de la Banque mondiale.

L’ensemble de ces activités était axé sur les objectifs suivants :

  • La présentation des principales conclusions de l’Evaluation Nationale des Risques et recueillir les observations des experts ;
  • La finalisation des plans d’action sectoriels avec la participation des groupes de travail ;
  • Le début des travaux pour l’élaboration de la Stratégie Nationale LBC/FT ;
  • La définition de cadre de fonctionnement du Comité Consultatif LBC/FT ;
  • La formation des acteurs de la chaîne pénale sur les fondamentaux de la LBC/FT et leur rôle coordonné dans la lutte contre ces infractions.
  • La sensibilisation des autorités de supervision financière sur la mise en place d’une supervision LBC/FT basée sur les risques.

Les échanges ont permis de faire émerger des pistes concrètes d’amélioration, tant sur le plan de la supervision que sur celui de la coopération nationale. Les experts ont partagé des cas pratiques internationaux, des outils d’analyse de risques, ainsi que des recommandations adaptées au contexte local.

La CNRF réaffirme, à travers cette activité, son rôle central dans la coordination des efforts nationaux de LBC/FT, et entend poursuivre, avec ses partenaires, les actions de sensibilisation afin de se conformer aux standards internationaux de LBC/FT.

Participation de deux membres de la Cellule Nationale du Renseignement Financier à la Formation Régionale des Évaluateurs de l’Eastern and Southern Africa Anti Money Laundering Group (ESAAMLG)

Johannesburg, Afrique du Sud, du 3 au 7 mars 2025. Dans le cadre des préparatifs du troisième cycle des évaluations mutuelles de l’ESAAMLG, prévu à partir de juin 2025, une formation régionale des évaluateurs s’est tenue à Johannesburg, Afrique du Sud, du 3 au 7 mars 2025. Cette session, organisée par le Secrétariat de l’ESAAMLG avec l’appui de la GIZ et en collaboration avec le Financial Intelligence Centre (FIC), visait à doter les pays membres de ressources humaines qualifiées pour conduire les futures évaluations de conformité aux normes internationales LBC/FT/FP.

Etaient présents à la dite formation des représentants des pays membres de l’ESAAMLG, des représentants du Secrétariat de l’ESAAMLG et de la GIZ. Le Burundi, à travers la Cellule Nationale du Renseignement Financier (CNRF), a désigné deux représentants.

Durant cinq jours, les participants ont été formés aux dernières évolutions des Recommandations du GAFI et à la méthodologie d’évaluation. La formation a combiné des modules théoriques et pratiques couvrant notamment le processus d’évaluation mutuelle, l’analyse du risque et du contexte, l’évaluation de la conformité technique, l’évaluation de l’efficacité à travers les 11 résultats immédiats, la collecte de données statistiques, la conduite d’entretiens, ainsi que la rédaction et la présentation du rapport d’évaluation mutuelle.

Les deux représentants burundais ont activement participé aux travaux et ont été identifiés parmi les évaluateurs potentiels du prochain cycle. Cette mission constitue une étape clé dans la préparation du pays à sa propre évaluation, et renforce son engagement au sein du réseau régional.

Sensibilisation des acteurs de la chaîne de valeur dans la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme au Burundi sur le processus d’évaluation mutuelle.

Bujumbura, du 4 au 6 Février 2025,  dans le cadre des préparatifs du Burundi à l’évaluation mutuelle menée par le Groupe Anti-Blanchiment de l’Afrique Orientale et Australe (ESAAMLG), un atelier de sensibilisation a été organisé par la Cellule Nationale du Renseignement Financier (CNRF) à l’endroit des acteurs clés de la chaîne de valeur de la Lutte contre le Blanchiment de Capitaux, le Financement du Terrorisme et le Financement de la Prolifération des armes de destruction massive (LBC/FT/FP). Cet événement stratégique était animé par une équipe d’experts de l’ESAAMLG.

L’objectif principal de cet atelier était de renforcer la compréhension des parties prenantes sur le processus d’évaluation mutuelle, un exercice crucial qui permet d’évaluer la conformité technique et l’efficacité du pays aux standards internationaux établis par le Groupe d’Action Financière (GAFI). Cette sensibilisation vise à assurer une meilleure préparation du Burundi afin de répondre efficacement aux exigences de l’évaluation et d’améliorer son dispositif national de lutte contre la criminalité financière.

Les participants à cet atelier étaient des représentants des institutions publiques et privées, les autorités de régulation et de supervision du secteur financier, les organismes de contrôle, ainsi que les parties prenantes de la chaine pénale. À travers des échanges interactifs et des présentations d’experts, les participants ont eu l’occasion d’approfondir leurs connaissances sur les bonnes pratiques et les attentes du processus d’évaluation mutuelle.

Rencontre avec les hauts cadres des institutions gouvernementales clés dans la LBC/FT

Lors du dernier jour de l’atelier, les experts d’ESAAMLG ont eu l’occasion de s’entretenir avec les hauts cadres des Institutions du Gouvernement, notamment le Commissaire Général de l’OBR, le Directeur Général de l’ARMC, le Directeur Général de la LONA, la Présidente de la Cour Anti-Corruption ainsi que le Directeur Général de l’ARCT et bien d’autres.  À cette occasion, les experts leur ont présenté de manière concise et précise le processus d’Évaluation Mutuelle auquel le Burundi se prépare prochainement, en soulignant leur rôle stratégique dans cette démarche.

Le Burundi, en tant que membre de l’ESAAMLG, est engagé dans le renforcement de son dispositif LBC/FT/FP en conformité avec les recommandations du GAFI. Cette initiative s’inscrit dans une dynamique de coopération internationale visant à garantir l’intégrité du système financier et à lutter efficacement contre les menaces liées au blanchiment de capitaux et au financement du terrorisme.

DES EXPERTS D’ESAAMLG AU BURUNDI : Renforcement des capacités des acteurs de la chaine de valeur dans la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme sur le processus d’Evaluation Mutuelle

Bujumbura 13-17 Janvier 2025. Dans le cadre des préparatifs du Burundi à l’Evaluation Mutuelle prévue en Juin 2025, avec l’appui financier de la Banque Mondiale via le Projet pour l’Emploi et la Transformation Economique (PRETE)-Nyunganira, la Cellule Nationale du Renseignement Financier a organisé une formation ,en dates du 13 au 17 Janvier 2025, dispensée par une équipe d’experts du Groupe de lutte contre le blanchiment d’argent d’Afrique de l’Est et d’Afrique Australe (ESAAMLG), qui est un organisme régional qui souscrit aux normes mondiales de lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et de la prolifération (LBC/FT/P).

Cette formation s’inscrit également dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations du Groupe d’Action Financière (GAFI), un organisme intergouvernemental chargé de développer, de promouvoir et de suivre l’application des normes internationales en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et de la prolifération (LBC/FT/P). Ces recommandations servent de référence pour évaluer les performances des pays dans ces domaines, notamment à travers des processus d’« Évaluations Mutuelles ».

En effet, ladite formation avait pour principal objectif de fournir aux participants des connaissances relatives au processus d’évaluation mutuelle, les modalités de sa conduite et les points ciblés par ce dernier.
Les participants à cette formation étaient des représentants de la CNRF, de la Banque Centrale, du Ministère des Finances, des services de sécurité, de justice, des autorités de régulation, les médias et la société civile. La présence de ces participants clé de la chaine de valeur a permis un dialogue constructif et la mise en place d’une stratégie coordonnée pour aborder les défis rencontrés dans la lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme (LBC/FT).

Au cours de cette formation, chaque participant, représentant son secteur d’activité, a pu appréhender l’importance de la complémentarité entre les différents secteurs concernés. Cette approche a permis de mettre en lumière le rôle stratégique de chaque secteur dans le cadre de l’évaluation mutuelle, notamment pour examiner la conformité technique et l’efficacité des dispositifs mis en place en matière de LBC/FT au Burundi.

Cette initiative revêt d’une importance capitale à l’approche de l’évaluation mutuelle du Burundi et constitue une opportunité stratégique pour renforcer les capacités nationales et positionner le Burundi comme un acteur engagé dans la lutte contre les flux financiers illicites à l’échelle nationale et internationale.

Formation des assujettis dans les provinces de Cibitoke et Gitega

En dates du 12 au 21 octobre 2023, la CNRF a organisé des ateliers de formation qui se sont déroulées respectivement dans les provinces de Cibitoke et Gitega. Les thèmes figurant à l’ordre du jour étaient les suivants : La présentation sur la  lutte contre blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT), le paysage réglementaire international et le régime des sanctions, le rôle des institutions financières et  de microfinances  dans la LBC/FT et enfin le rôle de le CNRF. L’objectif de ces formations était de sensibiliser les responsables des institutions financières et des institutions des microfinances aux missions de la CNRF ainsi qu’aux défis liés à la LBC/FT.