Du 23 au 31 août 2024 à Diani, en République du Kenya, a eu lieu la 48ème Réunion du Groupe de Travail des Hauts Fonctionnaires, la 24ème Réunion du Conseil des Ministres de cette même organisation, ainsi que le 7ème Dialogue Public-Privé sur la LBC/FT.
Ces réunions ont vu la participation de plus de 400 délégués représentant les 21 pays membres de l’ESAAMLG, dont l’Afrique du Sud, l’Angola, le Botswana, le Burundi, l’Érythrée, l’Eswatini, l’Éthiopie, l’Île Maurice, le Kenya, le Lesotho, Madagascar, le Malawi, le Mozambique, la Namibie, le Rwanda, les Seychelles, le Soudan du Sud, la Tanzanie, l’Ouganda, la Zambie et le Zimbabwe. En plus des pays membres, ces réunions ont connu aussi la participation des pays et organisations internationales coopératifs, tels que le Portugal, le Royaume-Uni, les États-Unis, le Secrétariat du COMESA, le GAFI, la GIZ, le FMI, l’Initiative FAST des Nations Unies et l’ONUDC. Cela était une bonne occasion pour des échanges fructueux entre experts régionaux, décideurs politiques et représentants des secteurs publics et privés, sur des enjeux majeurs liés à la LBC/FT.
Dans ces réunions, le Burundi était représenté par une forte délégation, composée des membres du secteur privé (banques et assurances), des représentants du secteur public, le gouverneur de la Banque de la République du Burundi et d’une équipe de la Cellule Nationale du Renseignement Financier (CNRF) conduite par son Secrétaire Permanent. Le Ministre des Finances, du Budget et de la Planification Économique du Burundi a également participé à la 24ème Réunion du Conseil des Ministres de l’ESAAMLG, marquant ainsi une première participation burundaise à ce niveau.
Au cours de la 48ème Réunion des Hauts Fonctionnaires, les échanges et débats ont porté sur l’évaluation et la mise à jour des mesures de LBC/FT, ainsi que sur la prévention du financement de la prolifération des armes de destruction massive. Le groupe de travail sur le Burundi a examiné le rapport transmis par le Burundi et l’état d’avancements des recommandations restantes issues de la Mission de Haut Niveau (MHN), et a exhorté le Burundi à y souscrire sans délai.
Le 7ème dialogue public-privé a été également une occasion d’établir une plateforme permettant à ces deux secteurs de discuter des défis actuels liés à la LBC/FT et à la prolifération. Axé sur la prévention et la détection du financement du terrorisme, ce dialogue a soulevé l’importance de renforcer la collaboration entre les acteurs publics et privés et à doter à cette plateforme des stratégies communes pour améliorer l’application des mesures lies à la LBC/FT.
Enfin, il sied de souligner qu’en marge de ces réunions, la CNRF a signé des Memoranda d’Entente (MoU) avec ses homologues du Kenya et du Mozambique, renforçant ainsi la coopération bilatérale dans la LBC/FT. Cette dynamique de collaboration est essentielle pour relever les défis complexes liés à la LBC/FT, tant au niveau régional qu’international.


